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Les V.R.A.C.
(Vieux Rugbymen Arvernes Clermontois)
Ballade Irlandaise
Grand soleil sur le parking de La Pardieu pour ce rendez-vous, quelques papys et mamys assurent la garde des petits enfants, les enfants et gendres sont sagesā¦ā¦
Le car arrive : premiĆØre surprise ce sera une chauffeure bien loin de lāimage de dĆ©dĆ© le camionneur avec sa barbe et son ventre. La deuxiĆØme est le vĆ©hicule dont le confort inhabituel pour nos statuts de rugbymen, est apprĆ©ciĆ© du groupe.
LE G.O. Tchek (ce sera lowrente en Irlande) fait le compte, les 18 Ć¢mes Vracs sont Ć bord, le pĆ©riple commence. A peine parcourus les premiers kilomĆØtres que notre DĆ©dĆ© Roucas lance les premiĆØres blagues. Les discussions vont bon train, et logiquement la soif survient. Heureusement, Patoche Ć©ternel devin a tout prĆ©vu : des heineken bien fraĆ®ches dĆ©saltĆØrent les voyageurs, et surtout relance DĆ©dĆ©. La pause dĆ©jeuner Ć cĆ“tĆ© dāun charmant routier tchĆØque, chacun sort ses victuailles et boissons. Attention, il ne doit rien rester !!!!! Lowrente sāimpatiente et nous presse. 28 minutes et 34 secondes plus tard nous voila repartis. DĆ©dĆ© Roucas relance sa sĆ©rie de blagues (Ƨa bosse dur Ć ValĆ©oā¦.). Certains prennent lāoption sieste dāautres enfilent les tenues vertes.
LāaĆ©roport du petit prince se profile Ć lāhorizonā¦..avec nos tee-shirts verts, certains ont des airs Ć Dominique Farrugia dans la citĆ© de la peur. LE groupe parcourt les longs couloirs de lāaĆ©oroport ne manquant pas de se faire remarquer (PhĆ©nomĆØne de groupe, on parle fortā¦..phĆ©nomĆØne sociologique !). LāanxiĆ©tĆ© commence Ć se discerner chez ceux qui nāont jamais ou peu pris lāavion.
Le Tcheck euh check point et la douane passés nous patientons en zone de transit. A noter que le détecteur de métaux à révélé quelques prothèses et autres artifices permettant à certains de tromper la dégradation de nos corps.
Lāheure fatidique de lāembarquement arrive, les nous sommes repartis alĆ©atoirement dans lāavion, le voisin de Toc se dit quāil ne devrait plus jouer au loto. Les hĆ“tesses doivent jouer pour le quinze du trĆØfle mais pas derriĆØre.
AprĆØs deux heures de vol, nous atterrissons Ć Dublin, il est environ 18h30 mais 19h30 heure locale. On rĆ©cupĆØre nos bagage et Christophe dit Ravoutoutou arrivĆ© le matin mĆŖme dans la capitale Irlandaise. La fille dāadrian Leddy nous accueille et nous guide jusquāau car. Ce dernier est bien loin de son homologue franƧais. Pour vous faire court, imaginez un algecco avec les roues de mariokart, et le chauffeur Ć©tait Ć lāĆ©cole avec Mickael Collins. La vitesse de croisiĆØre est de 80 km/heure, qui nāest pas la limitation de vitesse en Eire mais celle autorisĆ©e par notre vĆ©hicule avant dislocation.
Nous arrivons Ć Roscommon (Ros Comain en GaĆ«lique pour les puristes). LāhĆ“tel est trĆØs classe ; et cāest un Mr Bean Irlandais qui nous accueille. La rĆ©partition des chambres est assez harmonieuse : Mr et Mme DĆ©dĆ© (lāofficialisation viendra dans le sĆ©jour), Mr et Mme JĆ©jĆ©, Le Pape et sa femme (comme dans Borgia mais en plus soft), Mr et Mme Cul (on dira Chicken Ass pour se fondre dans le dĆ©cor), les Chameaux (un peu dĆ©paysĆ©s) et pour les autres, cāest Ā« Tournez manĆØge Ā» :
Fredo et Hulk pour la chambre Ć gaz, La Gaigne et Ravoutoutou pour Saturday night Fiever, Dub (Gil the Hood pour lāoccasion) et Patoche la chambre vermeil, Toc et Flo la chambre Huskvarnaet boules QuiĆØs.
Enfin Lowrente encore marquƩ par son expƩrience Belge prend la chambre single.
A noter que les chambres sont immenses et trĆØs confortables.
Une fois installés, on se retrouve pour notre première expérience culinaire et nos premières Guiness. Le repas est à la hauteur de la gastronomie irlandaise, c'est-à -dire comestible, heureusement on se rattrape sur la bière.
Au milieu du repas, 3 représentants des vétérans de Creggs font irruption. Nous sommes rassurés, ce sont bien des vétérans. Leur accueil est très sympathique, ils nous donnent rendez vous à au « Down the Hatch » (Cf le site Reverso pour la traduction) qui va devenir notre QG de soirée durant notre séjour.
Le repas terminĆ©, nous nous rendons au pub : 15 mn Ć pied. Nous passons devant le lāhopita, puis le cimetiĆØre (Chat noir aurait pu ĆŖtre des nĆ“tres !!!!).
ArrivĆ©s au pub, les plus Ć lāaise avec la langue locale Ć©changent avec les autochtones. Les plus timides se lancent dans une dĆ©gustation de Whiskies et biĆØres pour vaincre leur timiditĆ©. Les habituĆ©s du pub sont trĆØs sympas et nous accueillent chaleureusement. AprĆØs quelques verres nous lanƧons les premiĆØres chansons, ce Ć quoi nous nouveaux amis rĆ©pondent par des chants locaux.
La nuit avance, et notre taux dāalcoolĆ©mie aussi. Certains quittent plus tĆ“t le bar, dāautres sāĆ©ternisent. Finalement tout le monde rentre Ć lāhĆ“tel.
Adrian Leddy notre G.O. irlandais nous a donnĆ© rendez-vous Ć 10h (ce qui nous arrange pas mal). Adrian, est un ancien deuxiĆØme ligne, prĆ©sident du Conacht (Imaginez vous en train de boire des grandes biĆØres avec le prĆ©sident de lāASM !!!!), et prĆ©sident dāun syndicat paysan. La bĆŖte fait un bon mĆØtre quatre vingt quinze et parle trĆØs fort et avec un accent trĆØs prononcĆ©, il sāenquille plus de Guiness que Sieg de lāeau quand il fait ses trails. Dernier point , cāest un homme dāune grande gentillesse.
Nous attaquons notre journĆ©e par le Ā« breakfast Ā» traditionnel (beans, Åufs, baconā¦.) que certains vont zappĆ©s pour le toast beurre Ć la FranƧaise (et quāils vont regretter !).
Le bus arrive et nous sommes surpris de voir quāil est pire que celui de la veille. Puis direction Strokestown pour la visite dāune grande demeure et du musĆ©e de la famine. Gil the hood confond la dysenterie avec une autre maladie. Notre guide parle franƧais avec un joli accent. Puis Ć la demande gĆ©nĆ©rale, Adrian nĆ©gocie le repas de midi qui est dans la continuitĆ© de celui de la veille.
En dĆ©but dāaprĆØs midi nous revenons sur Roscommon pour la visite du chĆ¢teau mĆ©diĆ©val. Nous disposons dāun quartier libre pour faire un peu de shopping, mais Ć©tant dimanche seules quelques boutiques sont ouvertes.
Puis nous reprenons notre vĆ©hicule sorti de Mad Max, pour nous rendre au terrain de Creggs. Nous arrivons les premiers et patientons dans un pub en buvant du cafĆ© imbuvable. La tension monte quand nous voyons arriver nos futurs adversaires : taille moyenne 1m90 et pas si vieux que cela. Le vestiaire parait trĆØs grand, nous sommes 14 et les porte-manteaux sont Ć 2 mĆØtres. Nous sortons du vestiaire pour Ā« the field Ā» qui ressemble plus au terrain de PulvĆ©riĆØres quāĆ lāAVIVA Stadium.
Durant lāĆ©chauffement3 solides irlandais viennent renforcer notre Ć©quipe. Lāarbitre vient āexpliquer 2/3 consignes et je comprends toute la dĆ©tresse des joueurs franƧais en coupe dāEurope. DĆØs le coup dāenvoi nous comprenons quāil nāy aura pas de figurants sur le terrain : Sur les premiers ballons un ¾ irlandais explique Ć DĆ©dĆ© la place du catholicisme dans leur pays en lui faisant une cathĆ©drale. Tous les ballons au sol sont jouĆ©s, et nous nous employons Ć les sauvegardĆ©s. LE match est engagĆ© mais correct. Heureusement pour nous, il leur manque de la technique, et Chicken ass parvient grĆ¢ce Ć quelques grigris dont il a le secret Ć marquer 2 essais. Nos supportrices nous encouragent, et les spectateurs locaux apprĆ©cient le spectacle. Globalement nous dominons, et Ć deux reprises, lāarbitre digne fils de Mr Hildish nous refuse lāessai. Les Vracs font preuve de courage et solidaritĆ© : Flo se fait secouer telle une marionnette, Toc se fait dĆ©blayer comme une crĆŖpeā¦ā¦.Nous encaissons 2 essais puis Fredo (en demi de mĆ©lĆ© neuviĆØme avant) plonge dans lāen-but. Score final 19/10 pour nous, au coup de sifflet final, nous saluons chaleureusement nos hĆ“tes.
Anecdote, nous prenons notre douche tous ensemble, je me demande comment cela se passe si cela dégénère sur le terrain ?
Nous embrayons sur la 3e mi temps, quelques biĆØres plus tard, nous montons quelques marches pour the Ā« diner Ā» composĆ© dāun ragout/patate local assez comestible. LA Gaigne sort un Saint Nectaire et du saucisson passĆ© en filouterie Ć la douane. Les joueurs du Creggs apprĆ©cient, les jeunes pousses beaucoup moins.
Puis cāest lāheure des remerciements, Adrian Leddy fait un Ć©mouvant discours, Lowrente lui emboite le pas, tout comme le prĆ©sident de Creggs, Toc (dans un anglais Ć la Jacques Delors) et moi-mĆŖme (dans un anglais systĆØme D). Puis cāest lāĆ©change de cadeaux (bouteilles, cravates, textileā¦..au se croirait Ć Saint Ouen).
La troisiĆØme mi-temps repart avec ses chants, ses danses, on a mĆŖme une imitation de Bono !!!!!! Hulk sort Ā« OāDriscoll in your face Ā» Ć un joueur local qui dĆ©teste le centre international, mais pas dāincident diplomatique la Guiness coule Ć flot.
Puis il est lāheure de partir, nous saluons une partie de lāĆ©quipe pendant que lāautre embarque dans notre autobus de lāespace direction : Ā« DOWN THE HATCH Ā».
Adrian Leddy nous fait passer par lāarriĆØre boutique du pub, et nous voila Ć nouveau parti pour une soirĆ©e endiablĆ©e. Nous parlons tous couramment anglais, nous chantons (on finira sur les dessins animĆ©s des annĆ©es 80), La Gaign rejoue Platoon, il enfile pĆ©niblement son poncho et met le bandeau de lāĆ©quipe local de foot gaĆ«lique. Les quelques kilomĆØtres du retour sont Ć©piques et hilarants.
Le lendemain rendez-vous 9h pour la visite du Connemara, les mines sont fatiguĆ©es. Notre chauffeur nous attend. Sur le chemin, nous faisons une halte chez un sponsor du Connacht (PrĆ©sentation de lāentreprise, photo souvenirā¦..). Puis en route pour Kilemore Abbaye, batisse renommĆ©e du Connemara. La visite est trĆØs riche, nous profitons de la visite de la cathĆ©drale pour cĆ©lĆ©brer le mariage de ValĆ©rie et DĆ©dĆ© devant tĆ©moins. La haie dāhonneur se fait sous des trombes dāeau et nous rappelle que nous sommes bien en Irlande. Mariage pluvieuxā¦ā¦.
Sur le retour Adrian nous propose une halte dans un pub chĆ¢teau, le dĆ©cor fait penser Ć un club Ć©changiste tout comme la blonde qui nous ouvre sur demande dāAdrian. Nous arrivons vers 19h30 Ć lāhĆ“tel, juste le temps dāun brin de toilette ou autre. Puis nous voila reparti pour notre quart dāheure de marche. Dans notre dĆ©couverte du panorama gastronomique local : nous faisons une halte dans un fast food où certains dĆ©couvrent le fishān chips.
Pour notre derniĆØre soirĆ©e en Irlande, il nous fallait un lieu typique, unique : DOWN THE HATCH, cette fois les mines sont vraiment fatiguĆ©es , les cernes plus que creusĆ©es, la majeure partie du groupe rentre avant minuit . Seuls face Ć lāadversitĆ©, tel William Wallace dans ses derniers retranchements, Ravoutoutou et La gaign rallument la chaudiĆØre et tiennent compagnie Ć Adrian jusquāĆ lāheure fatidique de notre dĆ©part de lāhĆ“tel. (Ils sont mĆŖme pris par le bus qui fait le plein sur le chemin du retour !). Il est 2h15 tout le monde sāapprĆŖte Ć partir quand une petite blonde souriante pense nous faire dĆ©jeuner Ć lāhotel. Lowrente tente de lui faire comprendre que ce devait ĆŖtre Ā« Ć emporter Ā». Elle insiste, lolo sāagace puis le quai dāorsay intervient et tout le monde se calme. Nous saluons avec beaucoup dāĆ©motion Adrian.
Le retour sur Dublin est très calme, le car ressemble à un céhicule de chez Dabrigeon en bien moins luxueux.
ArrivĆ© Ć lāaĆ©roport, nous saluons notre chauffeur puis prenons un french breakfast. Nous abandonnons Ravoutoutou sur une banquette pour quāil puisse dormir un peu avant sa journĆ©e Dublinoise.
Nous profitons dāun temps de shopping au Duty Free pour peaufiner nos achats de souvenirs. Patoche prend la nationalitĆ© suisse le temps dāun achat de Whisky. Nous embarquons avec moins dāapprĆ©hension quāĆ lāaller, Fredo ne voit mĆŖme pas le dĆ©collage, Hulk en profite pour lĆ¢cher ses gaz.
Nous atterrissons Ć GenĆØve ou lāaĆ©roport nous parait bien terne. Nous profitons de lāattent pour nous restaurer. Puis notre chauffeure de charme nous rĆ©cupĆØre. Le trajet est finalement rapide car tout le monde dort.
Nous atteignons le parking de La Pardieu vers 17h où un compatriote de Pawel lāattend dans son camion. Un rapide salut et nous voilĆ reparti pour nos tracas et vies quotidiennes, la tĆŖte pleine dāimages et souvenirs, le foie encore plein de Guiness.
Yann


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