

Les V.R.A.C.
(Vieux Rugbymen Arvernes Clermontois)
Les VRAC en Pologne


Niespodzianka i niespodzianki
Les photos sont ici
Samedi matin. Jour du quart de final France/Nouvelle-Zélande. Il est 7h00. Tout le monde est là pour garnir les sièges du bus qui va nous amener à Beauvais.
Beauvais ? Quāy a-t-il donc Ć faire Ć Beauvais pour des vieilles breloques comme nous ? Cāest pas que Beauvais soit sans intĆ©rĆŖt, mais dans notre situation, Beauvais est un simple aĆ©roport : nous allons en Pologne, Ć Siedlce. Oui, je sais, cāest imprononƧable, mais soyez patient, je vais vous aider.
Aaaahhh ⦠Le polonais ā¦. Dāhabitude, quand on Ć©crit comme Ƨa se prononce, Ƨa simplifie les choses. Ben non, en polonais, Ƨa les complique. Il nous a fallu trouver des similitudes de prononciation pour maitriser quelques mots-clĆ©s. Ā« Bonjour Ā», par exemple, se prononce Ā« DjĆØnKouyĆ© Ā». Nous avons fait des essais dans le bus. Il a fallu quelques tĆ¢tonnements pour effacer les approximations que les moins douĆ©s en langue ont pu faireā¦
Pawel ā son prĆ©nom le prĆ©destinait Ć ĆŖtre notre GO ā nous annonce une surprise. Il a le souci du secret cet homme : hors de question de nous dire laquelle Ć©videmment. Mais pour que cette surprise soit complĆØte, il nous conseille de ne pas suivre lāĆ©volution du score du quart de finale le soir⦠Whouahou ! Le suspens nous tient en haleine ! Tout le long du voyage, nous nous sommes demandĆ© de quelle surprise il pouvait sāagirā¦
On roule. Mais un bus, Ƨa ne passe pas partout. On lāa vu. Des travaux imprĆ©vus et hop ! LāitinĆ©raire initial est tout chamboulĆ©. ObligĆ© dāemprunter un parcours diffĆ©rent, nous voilĆ partis en direction de⦠Versailles, au Sud-Ouest de Paris, alors que nous allons Ć Beauvais au Nord. Nous sommes donc en mesure de confirmer que le ChĆ¢teau de Versailles est toujours bien beau.
Devant les panneaux routiers, on voit Pawel changer de couleur comme un vrai camĆ©lĆ©on. Y a bien que ses yeux et sa montre qui nous permettaient de le diffĆ©rencier de cet animal Ć©trange. Le ressort que les cardiologues lui ont installĆ© peu de temps avant lui tombe dans le genou droit ā on en reparlera de ce genou, notez-le bien. Sa montre, donc, devient lāobjet au monde le plus difficile Ć voler tellement il la regarde. Oudini en aurait perdu sa crĆ©dibilitĆ©. Les aiguilles tournent, le temps passe et la pancarte indiquant Beauvais nāa pas encore dĆ©filĆ© sur le bord de notre route.
Quand elle apparait finalement, Pawel sort de son apnĆ©e et nous aurons juste le temps de tout enregistrer, bagages et nous-mĆŖme, et de prendre place dans lāavion. DĆ©collage. Cathy inaugure sa premiĆØre montĆ©e dans les cieux. DoumĆ©, il Ć©tait temps !
Rien de spĆ©cial dans le vol, nous arrivons Ć Varsovie-Modlin. Pas de dĆ©calage horaire mais il fait nuit ā nous sommes Ć lāEst ā et il bruine. On doit rĆ©cupĆ©rer Ravoutoutou, notre Ć©lectron libre. Il est arrivĆ© la veille directement de Paris et Ć chaque fois, on le retrouve avec plaisir.
De lĆ , un bus nous attend pour aller Ć Siedlce ā prononcer donc Ā« ChiĆ©deltsĆ© Ā» - Ć deux heures de lĆ environ, encore plus Ć lāEst, pas trĆØs loin de la frontiĆØre BiĆ©lorusse. Nous prenons un peu de retard, mais finalement, rien de bien inquiĆ©tant.
La ville est en vue, on passe devant lāhĆ“pital du coin pour entrer un peu plus loin dans le complexe sportif. Il bruine toujours un peu. Il est convenu de dĆ©poser les sportifs et de faire la tournĆ©e des deux hĆ“tels qui nous accueillent pour dĆ©poser les bagages. A peine les athlĆØtes gonflĆ©s Ć la testostĆ©rone et rentrĆ©s dans les vestiaires que lāĆ©quipe de la bagagerie remonte dans le bus pour rejoindre nos hĆ“tels. Ils ne sont pas trop loin. Enfin, pas trop loin⦠si on enlĆØve le pont sous lequel le bus ne pourra pas passer et si on dĆ©cale lāexercice militaire qui a lieu ce soir-lĆ et qui boucle des quartiers de la ville. Bref, ce qui devait se faire rapidement a Ć©tĆ© finalement interminable.
Coup de tĆ©lĆ©phone sur notre retour vers le stade. Pawel change de couleur encore une fois : Q sāest fait mal, trĆØs mal. Une ambulance est sur le point de lāemmener Ć lāhĆ“pital. Cette surprise-lĆ , elle ne nous plait pas du tout.
ArrivĆ©s au stade, lāambulance est lĆ . Q est dedans. Pawel y monte et je prends la direction du terrain. Le match se termine juste, je nāai rien vu de la rencontre. Jāapprends que le score nous est favorable. Au passage on me parle de rĆØgles de jeu Ć©tranges. Il y a celle de sāarrĆŖter de percer les lignes adverses aprĆØs 20 mĆØtres de course. Certains dāentre nous ont dĆ» se rendre compte ce que pouvait ĆŖtre la frustration de voir la plus belle femme du monde les attendre les bras ouverts dans lāen-but et de devoir sāarrĆŖter avant mĆŖme dāy avoir touchĆ©e. Pas de bol !
Je māinforme de ce quāil est arrivĆ© Ć Q. JĆ©jĆ© me donne des termes techniques qui finalement me seront bien utiles.
La douche, le bus puis le restaurant où nous mangeons et avalons quelques vodkas. Je ne sais pas si vous avez essayĆ© de boire Ā« down-the-hatch Ā» de lāalcool Ć 90°. Si un jour lāidĆ©e vous vient, ben changez ! Cāest une mauvaise idĆ©e ! Nous rejoignons le pub où la surprise initiale Ć©tait rediffusĆ©e, la vraie, celle où des gars en noir vont broyer des gars en rouge. Lāautre, celle qui venait de sāannoncer ce soir sur le prĆ© est bien moins rĆ©jouissante.
Mi-temps du superbe entrainement dirigĆ© des All Blacks contre lāĆ©quipe de France et je pars avec Pawel Ć lāhĆ“pital rejoindre Isabelle et Q. On ne va pas dire Pawel et moi quāon a eu des problĆØmes de Q, mais Ƨa y a ressemblĆ© pendant 36 heures.
PremiĆØre prise de contact avec lāhĆ“pital de Siedlce (pour ceux qui, Ć lāĆ©cole, ont toujours eu du mal en cours de polonais, je rappelle quāon prononce Ā« ChiĆ©deltsĆ© Ā»). Le moral atteint la mĆŖme qualitĆ© de la peinture aux murs : craquelĆ©. Q est allongĆ© sur un lit sommaire, il est aussi blanc quāun verre dāanisette.
Je vais pas vous faire la nuit complĆØte mais il a fallu batailler avec les infirmiĆØres polonaises, le mĆ©decin urgentiste de garde qui voulait nous voir partir et quāon a convaincu que ce nāĆ©tait pas possible, les assurances franƧaises, le planning du groupe, la fatigue, quelques nausĆ©es, la barriĆØre de la langue. Croyez-le ou non, Ƨa nāa pas Ć©tĆ© facile de convaincre du mal de Q.
Thomas, un joueur polonais qui était là avec nous, et Pawel ont permis de traduire en français cet océan de complexité. Heureusement.
Q finit quand mĆŖme par partir dans les Ć©tages, on repart au pub où on trouve quelques rescapĆ©s des tournĆ©es de vodka. Ils sont blancs aussi, mais on sāinquiĆØte moins pour eux. Jāai une Ć©norme envie dāaller Ć lāhĆ“tel et de traiter mes nausĆ©es.
En Pologne, au volant, cāest tolĆ©rance zĆ©ro. Ce qui fait quāon trouve des taxis jusquāĆ point dāheure. Les amateurs dāherbe de bison ā non Ƨa ne se fume pas, Ƨa se boit ā vont pouvoir utiliser ce moyen de transport pour rentrerā¦ou compter sur le cĆ“tĆ© serviable de lāhomme slave.
Lendemain matin. Dimanche. Il pleut. A peine douchĆ©, je vois Pawel et on parle de la journĆ©e quāil va falloir gĆ©rer. Il est prĆ©vu que les Ć -peu-prĆØs-valides partent sur Cracovie. On voit bien quāon ne pourra pas bouger lāQ autrement quāallongĆ© et encore, Ć cette heure-ci, on ne sait mĆŖme pas ce que les toubibs vont dire, mĆŖme sāils le disent en polonais. Les assureurs franƧais nous ont parlĆ© jusque-lĆ comme des assureurs franƧais quand ils voient quāils vont devoir sortir le portefeuille.
On prend le temps de rassembler toutes les troupes pour au moins savoir si on nāa perdu personne. Non, on a perdu personneā¦mais Ravoutoutou a perdu ses papiers, ou plutĆ“t il se les est fait voler. Une bonne nouvelle de plus⦠Youpi. Sinon, tout va bien, le reste de lāeffectif nāa perdu que la fraicheur de son haleine, Ƨa cāest pas une surprise.
On confie le groupe Ć lui-mĆŖme ou presque, Ravoutoutou Ć un poste de police et retour vers lāhĆ“pital. Lāobjectif avouĆ© entre Pawel et moi est de ramener Q et Isa avec nous Ć Cracovie. Mais quand ? Comment ? Avec quelles contraintes mĆ©dicales ? Ben Ƨa, on ne sait vraiment pas.
AprĆØs ce quāil faut bien appeler un gloubiboulga gigantesque il est possible de transfĆ©rer Q Ć Cracovie avec un dossier mĆ©dical le permettant et rĆ©digĆ© ā en polonais, certes ā mais de faƧon Ć ce que la FFR puisse prendre en charge son rapatriement en France et Ć partir de Cracovie, donc. Ća au moins, cāest fait !
Si vous avez tout suivi, je suis plein dāadmiration pour vous !
Pawel rejoint le groupe des Ć -peu-prĆØs-valides pour prendre la direction de Varsovie avec le bus. LĆ -bas, ils prendront le train vers Cracovie. Jāembarque avec Isa et Q dans lāambulance que Thomas nous a permis de dĆ©nicher. 6 heures de route pour aller de lāEst au Sud-Ouest de la Pologne sans oublier les mĆ©dicaments Ć prendre en cours de route afin de soulager les douleurs du blessĆ©. AprĆØs les complexitĆ©s de la matinĆ©e, on sent que les choses commencent Ć se mettre dans le bon sens. MĆŖme si tout nāest pas encore dĆ©finitivement calĆ©, on souffle un peu. Enfin !
Thomas et Pawel discutaient bien sĆ»r aussi beaucoup ensemble tout le temps quāil a fallu dĆ©broussailler tout Ƨa. Ils ponctuaient leurs phrases de Ā« Tak-Tak Ā» quasi systĆ©matiques. Je me suis dit quāun moment viendrait forcĆ©ment où, comme deux lapins pressĆ©s, ils voudraient faire plus ample connaissance māobligeant Ć dĆ©tourner le regard ā cāĆ©tait peut-ĆŖtre un usage rĆ©pandu en Pologne, je savais pas moi. En fait non, cāest un peu comme un Ā« Ok Ā», un Ā« Merci Ā», un Ā« Dāaccord ! Ā». Si vous allez en Pologne, ne prenez donc pas ces Ā« Tak-Tak Ā» comme une envie furieuse de rapprochement entre les peuples.
TrĆŖve de coutumes Ć©trangĆØres, revenons Ć nos moutons ! Je ne sais donc pas trop ce quāil sāest passĆ© dans le bus qui a conduit le groupe Ć Varsovie. Jāai juste appris quāaprĆØs le juge Michel (tristement disparu), le juge GaĆ«l sāest rĆ©vĆ©lĆ© (on ne lui souhaite pas la mĆŖme fin !). Il note les litiges et les soumet au groupe dans une prĆ©sentation balancĆ©e, soucieux de justice et dāĆ©quitĆ©. Froufrou sāest vu appelĆ© Ć la barre pour ses intolĆ©rables retards aux appels. IndĆ©niablement coupable il a Ć©tĆ© soumis Ć la sanction la plus terrible : un coup de GrzniĆ©. De toute faƧon, ses avocats tout aussi incapables que commis dāoffice voulaient quāil soit coupable. Il lāa donc Ć©tĆ©. Point !
De mon cĆ“tĆ©, le voyage suit son cours. Finalement, cāest Q qui est le mieux installĆ© dans sa coque gonflable orange. Cāest pas seyant, mais cāest confortable ce truc orange ! Il sent un peu le bison de la steppe vu quāil a pas vu un morceau de savon depuis longtemps mais on lāaime quand mĆŖme. Ne me faites pas dire ce que je nāai pas dit : non, Ƨa nāallait pas jusquāĆ sentir le Q !
ArrĆŖt en cours de route dans une pharmacie où je suis rentrĆ© en māentravant les pieds dans la porte manquant de me refaire le nez Ć la mode polonaise dans un prĆ©sentoir de pastilles pour la gorge. Jāai Ć©vitĆ© de peu lāannonce dāune surprise de plus Ć Pawel. Cracovie finit par sāannoncer finalement etā¦le GPS de lāambulance rend lāĆ¢me. On nāest pas à ça prĆØs. Le hasard met une voiture de police sur notre chemin et cāest avec elle, toutes sirĆØnes hurlantes, que nous arrivons Ć bon port.
On aurait voulu le faire exprĆØs quāon nāy serait pas arrivĆ©. Cāest Ć peu prĆØs synchronisĆ©s que nous nous sommes retrouvĆ©s Ć lāhĆ“tel Ć Cracovie, le groupe des valides et le groupe de lāinvalide.
Rien quāĆ voir les copains, Q reprend des forces et des couleurs. Toujours un peu la couleur du verre dāanisette, mais avec un trait de grenadine cette fois. Il est avec nous. Pas le droit de se balader pour lui, mais au moins il sera dans un cadre agrĆ©able et avec des tĆŖtes connues et rien que Ƨa, cāest un anti-douleur ultra-puissant.
La soirĆ©e du dimanche soir arrive, je suis crevĆ©. Le temps de se doucher, tout le monde māattend⦠On part manger en ville. Cracovie est une trĆØs jolie ville. Je laisse rapidement tout le monde aller prendre des repĆØres dans un karaokĆ©.
Lundi matin. LevĆ© tĆ“t. On part visiter le camp dāAuschwitz-Birkenau. Il fait beau, la lumiĆØre du jour est trĆØs jolie. Ća dort dans le bus.
On arrive. Notre guide francophone nous attend. Et les récits de cette terrible réalité font défiler dans les esprits de chacun des images difficiles à concevoir autrement que présent dans ces lieux.
birkenau est glaƧant. La nĆ©gation de lāexistence dāĆŖtres humains organisĆ©e Ć perte de vue. Ce lieu concerne tout le monde aujourdāhui, il parle dāintolĆ©rance et de ses ravages envers qui que ce soit.
Lundi aprĆØs-midi. Plus lĆ©ger. Chacun est libre. On en profite pour souffler dans Cracovie. Toc, lui, va rĆ©cupĆ©rer son appareil photo quāil a eu la bonne idĆ©e dāoublier dans le bus le matin mĆŖme. Ravoutoutou finit de rĆ©gler ses problĆØmes de papiers. Coup de fil de la FFR en fin de journĆ©e : ils ne peuvent pas traduire le dossier mĆ©dical⦠Bon ben y a plus quāĆ assembler nos propres compĆ©tences : Pawel dans le rĆ“le du dictionnaire Polonais/FranƧais et JĆ©jĆ© dans le rĆ“le du docteur House. Nathalie et Estelle comme intermĆ©diaires.
Traduction terminƩe. Coup de fil au docteur en charge du dossier. La lecture de la traduction terminƩe :
Lui : Ā« Bien. On va le rapatrier Ā»
Nous : Ā« Et sa femme aussi ? Ā»
Lui : Ā« Oui, aussi Ā»
Ća y est ! La fin de lāĆ©pisode se dessine. Il ne reste plus quāĆ caler la date de leur rapatriement mais Ƨa reste finalement un tout petit souci. On le fixe pour faire en sorte quāIsa et Q ne soient pas ennuyĆ©s par des dĆ©tails. La soirĆ©e qui arrive va ĆŖtre une vraie soirĆ©e.
Lundi soir. KaraokƩ.
Faut le signaler : on ne sait pas chanter, on danse mal, nos chorĆ©graphies sont extrĆŖmement hasardeuses. Mais clairement : on sāen fout !
Les réflexes sont là : gougnotte en Zlotys et hop ! En avant !
Ā« No more than five people on the stage and no beer, please Ā». Je ne sais pas si le DJ polonais tenait tout son anglais dans cette seule phrase, mais il nous lāa servie un paquet de fois. Au fil de la soirĆ©e, il y a mis une pointe dāagacement, prenant au passage des gens un peu plus imbibĆ©s que certains dāentre nous pour des membres de notre groupe. Vu son stress, je pense quāil a maintenant abandonnĆ© le mĆ©tier de DJ-KaraokĆ© pour celui de confiseur en barbe Ć papa, cāest plus sĆ»r sur le plan cardiaque. Dāun autre cĆ“tĆ©, sāil avait eu besoin de se faire poser un ressort, on aurait pu lui trouver des gens pour quelques conseils judicieux.
Comme prĆ©vu, Ƨa rentre tard et les habituĆ©es font le tour des chambres. On en a profitĆ© pour discuter. Notre prĆ©sident a fini de perdre toute crĆ©dibilitĆ©. Ses faiblesses Ć©videntes dans son genou droit (plein de ressort !) trahissaient quelques abus coupables. Une vidĆ©o traine sur quelques tĆ©lĆ©phones. Il a bien Ć©tĆ© obligĆ© dāaccepter mon RIB pour organiser les virements automatiques.
Mardi matin. Jour de dĆ©part. Quelques dĆ©tails Ć rĆ©gler pour le sĆ©jour prolongĆ© et involontaire dāIsa et Q. On ne sait pas encore exactement quand ils rentreront, mais ils rentreront. Le reste du groupe prend la direction de lāaĆ©roport de Cracovie.
Enregistrement des bagages. Tapis roulant en panne. Retard de lāavion au dĆ©collage en consĆ©quence. Mais bon, on est habituĆ©s maintenant. Les surprises ne nous surprennent mĆŖme plus ! BlasĆ©s !
Décollage. Cathy prend la deuxième accélération de sa vie. Doumé nous en sera à jamais reconnaissant !
Lyon-Satolas. DĆ©barquement et perception des valises. Tout se passe normalement. Cāest une surprise en soi ! Le bus est lĆ . Cāest presque louche ā¦
Le juge Gaël passe Toc à la question au sujet de son appareil photo oublié. Il sera condamné au Grznié. Normal. La Justice devait passer.
Mercredi. Milieu dāaprĆØs-midi. Monsieur lāAmbassadeur et Madame lāAmbassadrice dĆ©barquent Ć Clermont. Jet privĆ©, plateau repas digne dāun chef dāEtat et vĆ©hicule au pied de lāavion.
Bon ⦠Le véhicule en question était une ambubulance, même quand même. Isa et Q sont arrivés à Clermont par un vol direct en provenance tout droit de Cracovie.
VoilĆ , tout le monde est Ć bon port maintenant. Il nāy a plus quāĆ sourire de tout Ƨa.
Comme disait Dark : Ā« Et pourtant⦠Chat Noir nāĆ©tait pas là ⦠»
Au fait, niespodzianka i niespodzianki, Ƨa veut dire surprise et surprises.
Et comme on dit lĆ -bas : Tak Tak !!
Tchek
